TOTORRO sort en 2008 son premier Ep, un début prometteur qui leur ouvre d’entrée de jeu les portes des salles et des premières parties de choix : Caspian, As We Draw, Tides From Nebula… TOTORRO s’incruste avec classe et décontraction dans le paysage post-rock français.
Avec leurs potes de Jean Jean parmi d’autres, les Rennais s’avèrent de sacrés avaleurs de bitume, un penchant pour la route qui les emmène en Europe de l’Est et en Scandinavie avec les moyens du bord et un groupe encore tout jeune. L’expérience paie, TOTORRO s’affirme en une paire d’années comme une des valeurs sûres du rock stellaire en France et hors de nos frontières. Avec un album de la trempe de « All glory to John Baltor » (Tokyo Jupiter Records – 2011) sous le bras, TOTORRO vient défier Mogwaï et consort sur leurs terres. Le quatuor fait le pont entre post-rock/screamo passionné à la Envy et mélodies emo dans la lignée d’American Football, groupe des nineties que le groupe cite souvent en influence. Une ambivalence qui rend TOTORRO à la fois accrocheur et intense, léger et heavy en cassant l’image prise de tête et sérieuse du post-rock. Sur scène l’union est palpable, le son fait bloc et le public repart toujours bluffé, le sourire naïf. Pas de chant – ou à de rares reprises – c’est instrumental mais jamais chiant, compliqué mais toujours catchy.
Leur premier album « Home Alone » sorti début 2014 sur Recreation Center (Yelle) leur ouvre grandes les portes des salles et festivals de France et d’ailleurs, à mi-chemin entre DIY et classe internationale, les Rennais enchaînent tournées entre potes à la coule et scènes de Vieilles Charrues, Artrock, de la Cigale et de festivals étrangers (ArcTanGent, FME…)
2017 est l’année TOTORRO avec un brillant deuxième album, « Come To Mexico », à défendre et des shows PARTOUT faisant des Rennais un groupe définitivement incontournable du paysage indie français.